Le plasma contre le coronavirus

Dans la recherche sur le traitement contre le coronavirus, les traitements liés au plasma sont prometteurs. Les chercheurs veulent savoir si les anticorps produits par des personnes récupérées du coronavirus peuvent aider les patients en phase aiguë de la maladie. Actuellement, la Belgique mène deux études, dont plusieurs sont des études internationales, et le premier lot de données est très prometteur.

La Croix-Rouge prélève le plasma

Le plasma est la partie liquide du sang. Il constitue 55% du sang circulant dans nos veines. Dans le plasma, on trouve des protéines, notamment des immunoglobulines. Thomas Paulus, responsable de la communication pour le service du sang de la Croix-Rouge, a commenté: "Ce sont les protéines qui nous intéressent. Ce sont des protéines essentielles à nos défenses naturelles."

On trouve également des anticorps dans le plasma qui peuvent se développer après la maladie. Thomas Paulus a poursuivi: "En ce qui concerne le coronavirus, certaines personnes produiront plus d'anticorps quand elles auront terminé. En ingérant du plasma, nous ingérerons également ces anticorps."

Le laboratoire sélectionne le plus haut niveau d'anticorps

Une fois les symptômes disparus, les personnes sous COVID-19 doivent attendre 17 jours avant de donner du plasma. Ensuite, elle peut y retourner une fois toutes les deux semaines.

À ce jour, il n'y a pas de réponse définitive quant à la durée pendant laquelle l'anticorps reste dans le sang, mais la Croix-Rouge remarque que ce niveau diminuera avec le temps. "Chez certaines personnes, le ratio a chuté rapidement, a commenté le responsable de la communication. Globalement, nous avons remarqué que d'un don à l'autre, après deux ou trois mois, le taux d'anticorps neutralisants est devenu trop faible pour continuer à l’utiliser."

Parce que les deux études menées en Belgique ont la particularité d'infuser du plasma avec des taux élevés d'anticorps neutralisants, contrairement à celle menée en Inde, l'étude menée en Inde a montré que le plasma contient de faibles taux d'anticorps invalide. Par conséquent, la Croix-Rouge enverra ces sacs au laboratoire pour sélectionner le plasma «correct». "Jusqu'à présent, jusqu'à 20 à 30% des retraits répondent aux critères."

Cela signifie qu'un grand nombre de donneurs est nécessaire pour obtenir suffisamment de plasma. D'autant qu'une étude menée en Belgique nécessite beaucoup de financement, il s'agit d'une étude «Dawn-plasma».

L’étude Dawn-plasma menée par la KULeuven

L'étude Dawn-plasma, lancée début mai, était dirigée par la KUL à Louvain et 22 hôpitaux à travers le pays ont participé à l'étude. Il est conçu pour tester 480 patients. Actuellement, cet objectif a dépassé la moitié.

Par conséquent, dans cette étude, les patients ont reçu de grandes quantités de plasma. "Le patient a reçu deux sacs le premier jour de l'hospitalisation, et deux autres sacs 24 heures plus tard."

"Il s'agit d'une étude "randomisée ", explique Timothy Devos, hématologue à l'Université de Louvain (UZ Leuven). Il existe deux groupes de patients. D'une part, les patients recevant du plasma et un traitement standard, d'autre part, les patients. Les personnes qui ne reçoivent qu'un traitement standard pour la pneumonie à Covid. "

C'est une autre caractéristique de cette étude: par conséquent, les patients peuvent être hospitalisés mais pas en soins intensifs. Le médecin a expliqué: "Ils entrent à l'hôpital avec des symptômes de pneumonie. Ils ont parfois besoin d'oxygène au début, mais le but de notre recherche est de les empêcher d'être transférés à l'unité de soins intensifs." Par conséquent, l'état du patient peut être empêché de s'aggraver.

Le résultat final devrait être au début de 2021, plusieurs mois plus tôt que prévu, car l'augmentation du nombre de patients hospitalisés a accéléré la recherche.

Actuellement, les premiers résultats sont encourageants. Timothy Devos a déclaré: "Le plasma n'a pas d'effets secondaires ou de réactions, il est donc sûr. Deuxièmement, nous avons constaté d'énormes améliorations chez certains types de patients: -Pas beaucoup de corps ou de production.

Une deuxième étude à Liège

La deuxième étude menée en Belgique a été baptisée "Confidence" et a été menée par l'Université de Liège (CHU deLiège). Il s'agit de tester la transfusion sanguine des personnes qui ont utilisé des ventilateurs. Par conséquent, les deux études menées en parallèle sont complémentaires l'une de l'autre.

Par conséquent, il est possible d'obtenir ces résultats à partir de dons de plasma collectés par la Croix-Rouge. Par conséquent, ce matin a rappelé aux personnes présentant des symptômes de guérir le covid19.